Au moment d’apprendre l’ABC de la nutrition, l’accent porte surtout sur les macronutriments (les protéines, les lipides et les glucides) et les micronutriments (les vitamines et les minéraux) qui sont essentiels à la vie humaine. Toutefois, il existe une catégorie entière de nutriments – qui passent souvent sous silence –, mais que plusieurs scientifiques estiment essentiels. Bienvenue dans l’univers des phytonutriments.
Comme le nom l’annonce (phyto = plante), il sera question de l’alimentation issue des végétaux. Ainsi, ce sont les phytonutriments (que les scientifiques appellent aussi substances phytochimiques) qui confèrent aux végétaux leur couleur vive, leur goût et leur texture. Il s’agit d’une catégorie d’envergure. Elle regroupe principalement les polyphénols et les caroténoïdes. Les passionnés de la nutrition aimeront sans doute savoir qu’en janvier 2016, les scientifiques avaient répertorié 23 137 phytonutriments uniques dans les aliments végétaux. Il est certain qu’au cours des années à venir, bien d’autres seront découverts. Au contraire des protéines, des glucides et des lipides (et même des minéraux), tous de bonne taille, chaque phytonutriment est minuscule. Ce sont de toutes petites molécules, mais en matière de protection de la santé, leur coup de pouce est puissant.
Puisque les scientifiques continuent à prouver que ces substances chimiques naturelles ont un effet à court terme sur la santé (p. ex., sur l’humeur) et, à long terme, sur la survie, il devient plus facile de discuter de leur caractère essentiel. En d’autres mots, alors que se multiplient les études démontrant que les phytonutriments parviennent à réduire les risques en matière de santé au cours d’une vie, les percevoir comme « essentiels » devient tout naturel. Puisque ces petites molécules agissent sur chacun des systèmes de notre organisme – de l’intestin au cerveau – les effets bénéfiques qu’ils exercent sur la santé sont réellement innombrables.
Depuis la découverte des phytonutriments, les scientifiques se sont exclusivement concentrés sur leur activité antioxydante pour en expliquer les bienfaits salutaires. Bien que cette activité soit importante, il semble que ces nutriments favorisent un bon état de santé de multiples façons, notamment en interagissant avec le système immunitaire ainsi qu’avec certaines cellules qui, sous leur influence, offrent un rendement optimal. Fait étonnant, il a même été prouvé que les phytonutriments instaurent un milieu sain à l’échelle de l’organisme, ce qui améliore l’état de santé des microbes intestinaux. Ils sont aussi aptes à influer sur le débit sanguin et l’expression de gènes qui contribuent à la maîtrise de l’insuline et de la glycémie.
En s’efforçant de consommer une grande variété d’aliments végétaux, tous peuvent profiter des bienfaits que procurent les phytonutriments. Toutefois, un article-vedette intitulé Eat Your Greens? How we’re turning fruits and vegetables into junk food (Manger ses légumes? Comment nous avons transformé les fruits et les légumes en malbouffe) paru dans le New Scientist du 1er août 2015, et d’autres encore, soulignent qu’il devient de plus en plus difficile de consommer les phytonutriments que nous obtenions auparavant des aliments. Puisque les phytonutriments sont très amers, leur teneur dans les fruits et les légumes frais a été réduite de manière sélective pour plaire au délicat palais nord-américain. Cela fait en sorte que la teneur en phytonutriments de certains aliments est devenue des centaines de fois plus faible qu’elle l’était à l’origine.
Pour compenser les pertes provoquées par la multiplication sélective des végétaux, plusieurs experts de premier plan recommandent la consommation de suppléments de superaliments verts issus de végétaux entiers. Et puisque les phytonutriments collaborent à la manière des musiciens d’un orchestre, consommer un seul phytonutriment isolé de l’aliment ne compense pas ces pertes. La supplémentation au moyen de produits composés de plusieurs ingrédients issus de végétaux entiers constitue une excellente assurance-phytonutriments. Il a été prouvé que greens+ constitue une source impressionnante de phytonutriments, mais de plus, deux études distinctes réalisées à l’Université de Toronto ont démontré qu’il peut augmenter la concentration sanguine en antioxydants. La recherche indique que les phytonutriments contenus dans greens+ passent dans le courant sanguin, ce qui constitue un préalable essentiel aux bienfaits qu’ils procurent à l’échelle de l’organisme!
Références bibliographiques :
Zhang, Y.J. et coll. « Antioxidant Phytochemicals for the Prevention and Treatment of Chronic Diseases. Molecules ». 27 nov. 2015;20(12):21138-56.
Ni, Y. et coll. « A Molecular-Level Landscape of Diet-Gut Microbiome Interactions: Toward Dietary Interventions Targeting Bacterial Genes ». MBio.27 oct. 2015;6(6). pii: e01263-15.
Rao, V. et coll. « In vitro and in vivo antioxidant properties of the plant-based supplement greens+™ ». Int J Mol Sci. 2011;12(8):4896-908.
Kang, N. et coll. « Antioxidant effects of a nutritional supplement containing polyphenols and micronutrients in post-menopausal women: a randomized controlled study ». J Aging Res Clin Practice 2012;1(3):183-187.
Comme le nom l’annonce (phyto = plante), il sera question de l’alimentation issue des végétaux. Ainsi, ce sont les phytonutriments (que les scientifiques appellent aussi substances phytochimiques) qui confèrent aux végétaux leur couleur vive, leur goût et leur texture. Il s’agit d’une catégorie d’envergure. Elle regroupe principalement les polyphénols et les caroténoïdes. Les passionnés de la nutrition aimeront sans doute savoir qu’en janvier 2016, les scientifiques avaient répertorié 23 137 phytonutriments uniques dans les aliments végétaux. Il est certain qu’au cours des années à venir, bien d’autres seront découverts. Au contraire des protéines, des glucides et des lipides (et même des minéraux), tous de bonne taille, chaque phytonutriment est minuscule. Ce sont de toutes petites molécules, mais en matière de protection de la santé, leur coup de pouce est puissant.
Puisque les scientifiques continuent à prouver que ces substances chimiques naturelles ont un effet à court terme sur la santé (p. ex., sur l’humeur) et, à long terme, sur la survie, il devient plus facile de discuter de leur caractère essentiel. En d’autres mots, alors que se multiplient les études démontrant que les phytonutriments parviennent à réduire les risques en matière de santé au cours d’une vie, les percevoir comme « essentiels » devient tout naturel. Puisque ces petites molécules agissent sur chacun des systèmes de notre organisme – de l’intestin au cerveau – les effets bénéfiques qu’ils exercent sur la santé sont réellement innombrables.
Depuis la découverte des phytonutriments, les scientifiques se sont exclusivement concentrés sur leur activité antioxydante pour en expliquer les bienfaits salutaires. Bien que cette activité soit importante, il semble que ces nutriments favorisent un bon état de santé de multiples façons, notamment en interagissant avec le système immunitaire ainsi qu’avec certaines cellules qui, sous leur influence, offrent un rendement optimal. Fait étonnant, il a même été prouvé que les phytonutriments instaurent un milieu sain à l’échelle de l’organisme, ce qui améliore l’état de santé des microbes intestinaux. Ils sont aussi aptes à influer sur le débit sanguin et l’expression de gènes qui contribuent à la maîtrise de l’insuline et de la glycémie.
En s’efforçant de consommer une grande variété d’aliments végétaux, tous peuvent profiter des bienfaits que procurent les phytonutriments. Toutefois, un article-vedette intitulé Eat Your Greens? How we’re turning fruits and vegetables into junk food (Manger ses légumes? Comment nous avons transformé les fruits et les légumes en malbouffe) paru dans le New Scientist du 1er août 2015, et d’autres encore, soulignent qu’il devient de plus en plus difficile de consommer les phytonutriments que nous obtenions auparavant des aliments. Puisque les phytonutriments sont très amers, leur teneur dans les fruits et les légumes frais a été réduite de manière sélective pour plaire au délicat palais nord-américain. Cela fait en sorte que la teneur en phytonutriments de certains aliments est devenue des centaines de fois plus faible qu’elle l’était à l’origine.
Pour compenser les pertes provoquées par la multiplication sélective des végétaux, plusieurs experts de premier plan recommandent la consommation de suppléments de superaliments verts issus de végétaux entiers. Et puisque les phytonutriments collaborent à la manière des musiciens d’un orchestre, consommer un seul phytonutriment isolé de l’aliment ne compense pas ces pertes. La supplémentation au moyen de produits composés de plusieurs ingrédients issus de végétaux entiers constitue une excellente assurance-phytonutriments. Il a été prouvé que greens+ constitue une source impressionnante de phytonutriments, mais de plus, deux études distinctes réalisées à l’Université de Toronto ont démontré qu’il peut augmenter la concentration sanguine en antioxydants. La recherche indique que les phytonutriments contenus dans greens+ passent dans le courant sanguin, ce qui constitue un préalable essentiel aux bienfaits qu’ils procurent à l’échelle de l’organisme!
Références bibliographiques :
Zhang, Y.J. et coll. « Antioxidant Phytochemicals for the Prevention and Treatment of Chronic Diseases. Molecules ». 27 nov. 2015;20(12):21138-56.
Ni, Y. et coll. « A Molecular-Level Landscape of Diet-Gut Microbiome Interactions: Toward Dietary Interventions Targeting Bacterial Genes ». MBio.27 oct. 2015;6(6). pii: e01263-15.
Rao, V. et coll. « In vitro and in vivo antioxidant properties of the plant-based supplement greens+™ ». Int J Mol Sci. 2011;12(8):4896-908.
Kang, N. et coll. « Antioxidant effects of a nutritional supplement containing polyphenols and micronutrients in post-menopausal women: a randomized controlled study ». J Aging Res Clin Practice 2012;1(3):183-187.